de Bernad-marie koltès

Comme les Grecs antiques et Shakespeare, Bernard-Marie Koltès nous met devant notre impossibilité d’humanité, devant notre espoir d’humanité et notre ratage perpétuel. Comme eux, il nous convoque pour nous dire «vous vous targuez d’humanisme, de démocratie, mais c’est raté, tels des animaux vous vous entretuez, vous pensez être à l’aboutissement de l’humanité mais vous êtes des barbares ». Il nous le dit en conteur :
« Prêt d’un hangar désaffecté, sur le quai d’un ancien port séparé du centre ville par un fleuve, un homme et une femme sont confrontés à l’obscurité et à l’étrangeté d’un lieu qui ne leur est pas familier. Koch souhaite rester dans ce lieu abandonné, déserté par les services publics et la vie civilisée, occupé désormais par une armée de ras et de cafards, tandis que Monique à la nostalgie des quartiers bourgeois et de la sécurité.»

Création au Nouveau Théâtre National de Tokyo du 24 mars au 21 avril 2010, représentations les 22, 23, 24 et 25 avril 2010.